RESISTANCE
SOURCES: Collection Résistance et Mémoire.
Marius SIRE (1912-1943)
Marius Sire, dit "Kléber" est un ouvrier ébéniste de Flixecourt, prés d'Amiens. Ancien responsable des Jeunesses communistes et de la cellule locale du parti, il a pris une part active aux luttes du Front populaire.
Recherché, il a dû quitter la
Somme
pour le
Calvados au cours de l'hiver 1941. Au début de l'année 1942, il devient
membre du triangle de direction du
Parti communiste clandestin
avec
Joseph
Etienne
(39 ans en 1940, contremaître
textile - Organisation : Front national - Domicile :
Lisieux)
et Emile
Julien (32 ans en 1940, ferblantier ambulant -
Organisation : OS ; Front national ; FTP - Domicile :
Mondeville)
et joue un rôle actif au sein des
FTP.
Ainsi,
il prend part au
sabotage
sur la voie
ferrée Paris-Cherbourg, à
Airan
, dans la nuit du 1er
mai 1942, qui coûta la
vie à
une dizaine de soldats allemands.
Le 9 septembre 1942. en compagnie
de Gisèle
Guillemot "Annick"
(18 ans en 1940, secrétaire - Organisation : Front national ; FTP - Domicile :
Colombelles),
il
incendie les stocks de fourrage allemands entreposés dans un hangar, place
d'Armes à Caen.
Dans
la nuit du 13 au 14 juillet 1942,
Julien Lefranc
avec Joseph Étienne
et Marius Sire
de l'Organisation spéciale (organe de combat et de protection du parti
communiste, qui laissera place aux FTP au printemps 1942), sabotent des camions
allemands stationnés place d’Armes, chargés de transporter chaque jour des
troupes vers le terrain d'aviation de Carpiquet.
Source.
A la suite de l'échec d'une nouvelle tentative de sabotage à Moult, dans la nuit du 28 février au 1er mars 1943, à laquelle il avait également pris part, Sire
Pour Marius Sire, une longue chasse à l'homme commence. À plusieurs reprises il échappe de nouveau à la police française qui le traque sans merci. Mais, le 15 avril, il est pris dans sa planque, 14 rue du Gaillon.
Interné à Fresnes, il est condamné à mort par une cour martiale allemande et fusillé le 14 août 1943 au Mont Valérien en même que 13 de ses camarades.
Sources:
Archives de Jean Quellien