LE CAMP DE PRISONNIERS ALLEMANDS DE LA GRACE DE DIEU

 

    J'ai appris, début septembre 2012, grâce à M. Jean-Marie Pesneau la présence d'un camp de prisonniers allemands près de Caen. En effet, il est en relation avec un ancien Oberscharführer, Zugführer d’une Leichte Infanterie Geschütz Zug, de la 12.(s.) Kp, III./SS-Panzergrenadier-Regiment 21 (adjudant, chef d'une section d'artillerie légère d'appui d'infanterie de la 12e compagnie lourde du 3e bataillon du 21e régiment d'infanterie blindée), vétéran de la 10. SS Panzer-Division Frundsberg , voici:

" Par la suite, il a été emmené à proximité de Caen en octobre 1944, au 2221 POW-camp, tenu par des Anglais. Ensuite ce camp a été remis aux Français. Ses camarades sont restés là et lui a été emmené en Angleterre, suite à une tentative d'évasion en février 1945. Le camp était situé à gauche de la route vers Fleury, à environ 300/500 m. Autour du camp il n’y avait que des champs, pas de maison. La surface du camp était plate. Le camp était formé autour d’un terre-plein central, de plusieurs petits camps, chacun avec une porte gardée, une cuisine, etc…Il n’était pas possible d’aller d’un camp à l’autre. Le sol était ferme et il fallait une pioche pour préparer l’emplacement de la tente. Pour se rendre travailler à Caen, ils mettaient 30 à 45 minutes."

 Une recherche Internet donne:

1- Le camp de prisonniers s’étendait au niveau de la Gendarmerie actuelle et suivait la route d’Harcourt vers le Sud. Il fonctionnera en 1944 et en 1945. Plus de 10 000 prisonniers allemands vont y passer. Extrait de LA GRÂCE-DE-DIEU L’histoire de mon quartier...

Source.

2- "Il est donc envoyé en Normandie : le voilà bientôt à Caen, dans un camp britannique de petite taille occupé par une centaine de soldats allemands, qui se trouverait aujourd'hui à l'angle de l'avenue Père Charles de Foucauld et de l'Avenue d'Harcourt". Extrait du témoignage de Günter.

3- "Dans l’immédiat après-guerre, des prisonniers de guerre allemands (du camp de prisonniers de la Grâce de Dieu, près de Fleury-sur-Orne), sont employés pour nettoyer et déminer la zone". Extrait du site de Varaville.

4- " Dr. Baumann était affecté à la compagnie motorisée 184, 84.ID . Il fût fait prisonnier en août par les Anglais, détenu d’abord à St.Lambert/Normandie et plus tard transféré dans les camps de Fleury sur Orne, puis à Cherbourg. Il a été libéré en 1947." Extrait de.

5- Numérotation britannique du camp de Fleury: CCPWE (Continental Central Prisoners of War Enclosures soit camps de prisonniers de guerre sur le Continent eurpopéen) N°2221

Source.

6- La 2 ème cession de 59.000  est faite plus rapidement (vers mai-juin 1945). Sur cette cession, 50.000 viennent de camps américains, 9.000 des camps anglais ( 4.000 de la poche de Dunkerque et 5 000 de Fleury-sur-Orne). Exrait de. 6 000 selon ce livre page 80.

7- Le camp de Fleury sur Orne est le N°34 pour les Français:

Source.

Source. Fleury sur Orne dépôt N°34 et sur le tampon: Dépot des PG N°32

8- Dans ce livre page 88 des indications sur l'effectif dans le camp de novembre 1946 à fin 1947:

9- Philippe Bauduin, 14 ans en 1944, contacté m'indique:

"Le camp était situé derrière l'actuelle Gendarmerie sur Caen et l'accès par une rue de Fleury aujourd'hui appelée de Maisonneuve comme le régiment canadien. C'est à la limite des deux communes.Les prisonniers que je rencontrais lors du déminage de la Cote 112 en venaient. Je les suivais alors pour être le premier sur les lieux. Eux n'avaient pas le droit de ramasser quoi que ce soit alors que moi je faisais ce que je voulais à mes risques et périls!. Ils semblaient bien traités et ne cherchaient pas à s'évader. Ils déminaient à la baïonnette. Les gardiens anglais n'étaient pas si  méchants, j'ai  voyagé avec eux, Anglais et Allemands réunis, en camion."

Grâce à notre recherche Internet, nous savons maintenant qu’il y avait à Fleury sur Orne un camp britannique N° 2221 de prisonniers allemands qui se trouvait à l'angle de l'avenue Père Charles de Foucauld et de l'Avenue d'Harcourt (commune de Caen). Il s’étendait au niveau de l'ex-Gendarmerie (Caserne LE FLEM aujourd'hui désaffectée) et suivait la route d’Harcourt vers le Sud. Les prisonniers étaient employés à déblayer les ruines ou à déminer les plages et les sites des combats comme la cote 112. En mai/juin 1945 le camp a été transféré aux autorités françaises avec 5 000 prisonniers. Le camp N° 34 en novembre 1945 à un effectif de 6 400 prisonniers, certains gardiens étaient des tirailleurs marocains.

Prisonniers allemands déblayant des ruines dans Caen: en haut à gauche rue Saint Jean devant l'église Saint Jean, en haut à droite rue Neuve Saint Jean (noter à gauche une sentinelle armée), en bas à gauche rue Saint Pierre, en bas à droite non localisé.

Source page 343 de , 2500 PG allemands volontaires sont répartis en 12 équipes de terrassiers, démineurs, fossoyeurs et spécialistes chez les Royal Engineers de la 2nd Army .

Source. Des démineurs prisonniers allemands à Vierville sur Mer.

Pour se donner une idée de camps de prisonniers allemands, voici deux photos: à gauche, voir ci-dessous, photo CICR; à droite sous réserve à Isigny-sur-Mer, photo Conseil régional de Basse Normandie, National Archives USA.

Source. Le camp de travail, camp de prisonniers de La Motterie à La Glacerie (Manche)

N'ayant trouvé aucune photo de ce camp, j'ai consulté le site géoportail de l'IGN qui met en ligne (après quelques manipulations !) des photos aériennes de 1947 (voir ici en plusieurs tailles). Comparons cette photo aérienne de 1947 avec une vue satellitaire de nos jours de Google maps: l'angle que fait la rue Persillet à l'Est, l'amorce de la rue d'Armor, en face à l'Ouest de la rue d'Harcourt un parking avec des voitures blanches qui correspond à un rectangle gris sur IGN 47 et à la même latitude que le coin supérieur Nord du camp ainsi que la pointe Ouest du camp à hauteur d'un parterre avec un bassin rond.

Repérage entre la photo aérienne de 1947 et de nos jours

Montage localisant approximativement le camp sur les communes de Caen et Fleury sur Orne.

Réalisation d'un montage pour évaluer la taille du camp: un parallélépipède de 12 "cases" d'approximativement 400 x 600 mètres.

Montage pour évaluer la taille du camp

Si on examine ce camp, on note : une enceinte ceinturant les 9 cases de gauche, l'entrée au Sud entre les cases 2 et 3, une extension de 3 cases à l'Est sans clôture externe, une extension au Sud de la route d'accés et une autre extension au Sud. Les cases étaient pour les Alliés des "cages" éléments autonomes avec cuisine, latrines et chef de camp.

Observations sur la configuration du camp

Comparons les photos aériennes de l'IGN entre 1947 et 1952; en 1952 le camp est démonté, les emplacements sont encore visibles mais il n'y a plus de clôture et tous les "rectangles noirs" on peut en compter plus d'une centaine (des "tonneaux" selon un témoin né en 1939) ont disparu, ne reste que certaines marques blanches (les radiers en béton?) à certains emplacements; l'urbanisation de Caen a commencé.

Source, photos aériennes IGN, à gauche 1947 et à droite 1952. AGRANDISSEMENT.

Ce que les Normands appelent tonneaux sont pour les Alliés des Nissen huts ou Quonset hut, voir ci-dessous:

A gauche source, à droite source, deux modèles de Nissen huts.

Selon ce livre ce ne fût pas le cas au début, je cite:

"Les conditions de captivité y sont meilleures qu'à Vaucelles (limitrophe à l'est de Bayeux): douches, magasins, encadrement français"très gentil". Des trous recouverts par des toiles de tentes servent de logement, mais petit à petit, en récupérant des matériaux dans les ruines, les prisonniers substituent aux tentes des structures en dur dotées de portes et de fenêtres. C'est là que les employeurs viennent recruter les P.G. pour les différents travaux."

Après ces premières informations le vétéran allemand fourni des éléments supplémentaires:

"C’était un très grand camp, très long, en bordure de l’Orne. Du camp ils voyaient un grand château d’eau, endommagé, sur lequel les Alliés avaient monté une plateforme d’observation. Il y avait dix « carrés « de 1000 prisonniers environ. Il n'a pas été employé au déminage et il n’en a pas entendu parler. Il a été employé sur la côte pour dégager un camp de ravitaillement allemand. Les boites de conserve étaient rouillées, mais le contenu mangeable, ce qui lui convenait.

 Les prisonniers étaient sous la tente. Il existait quelques tonneaux pour l’administration anglaise et les cuisines. Le sol, sous les tentes, n’était pas au même niveau que le  camp. Ils creusaient avant d’installer la tente à une profondeur d’environ 1,20 m. Ainsi avaient-ils plus de hauteur pour pouvoir se lever.

 Peu à peu, ils ont aménagé l’espace avec du bois rapporté des chantiers. Ils ont habillé les côtés pour isoler un peu. Ensuite ils ont fait une cloison entre la partie « chambre «  et la partie « salle à manger », avec une porte entre les deux. Lui et ses copains se sont montés un poêle à bois, fabriqué avec une caisse à munitions. Le tuyau a été façonné avec des boîtes de conserve enfilées les unes dans les autres. Chacun rapportait sa brassée de bois et ça marchait jusqu’au jour où les Anglais ont interdit d’apporter du bois. Qu’à cela ne tienne, ils ont modifié le poêle pour le faire marcher à l’huile. Ils récupéraient de l’huile dans leur bidon personnel. Deux gouttes d’huile avec une goutte d’eau, ça fait un mélange combustible. Le matin, ils avaient la moustache un peu noire car ça faisait beaucoup de suie, mais il faisait moins froid !.

Source: capture d'écran du film "Les prisonniers du D-day" de Georges Guillot. Photo du camp de La Motterie à La Glacerie (Manche) montrant des baraques en bois construites par de la récupération faite par les prisonniers allemands.

Durant l’hiver 44/45, il y a eu un épisode neigeux important. Les Anglais avaient des camions inadéquats pour la neige et le verglas, si bien qu’ils ne pouvaient plus évacuer les latrines, dans d’énormes containers en métal.  Ceux-ci débordaient, les prisonniers marchaient dedans et, aussitôt, une épidémie s’est développée dans le camp avec une mortalité en hausse. Tout est rentré dans l’ordre dès que la circulation fut rétablie.

Il n’a pas été maltraité et n’a constaté aucune maltraitance. Les prisonniers n’avaient pas de marquage dans le dos de leur vêtement. Il n’a jamais eu de relations avec des civils français mais précise-t-il pas d’animosité constatée, lorsqu’il circulait pour aller travailler. Il se rappelle avoir été emmené, un jour, en camion, pour aménager un camp de femmes allemandes: auxiliaires, infirmières,  etc…: creusement des trous sous les tentes pour améliorer le « confort ». Par la suite, ils ont collecté dans le camp, les pansements de premier secours qu’ils avaient cousus dans le bas de leur veste, dans le but de les donner aux femmes qui étaient totalement démunies lorsqu’elles avaient leurs règles."

Je n'ai pas trouvé l'emplacement de ce camp !

Lorsqu’il était au camp de Fleury, il a été envoyé, avec ses camarades, plusieurs fois dans une ancienne caserne française, située à la lisière de Caen. A pied ils mettaient environ ¾ d’heure pour s’y rendre. D’après lui, c’était une caserne d’artillerie hippomobile, avec de très grands bâtiments. Dans ce lieu, les Anglais avaient des réserves de nourriture et boisson, y compris whisky bien entendu. Les Allemands aimaient y aller car la garde était composée de vieux territoriaux pas trop regardant avec lesquels la relation était agréable. Donc ils avaient la possibilité de bien manger !

Il ne peut s'agir que de la caserne du 43e Régiment d'artillerie quartier Claude Decaen, avenue du Capitaine Georges Guynemer à Caen.

Source IGN 1947, le camp de PG en bas à gauche, la caserne du 43e RA en haut à droite

En bas de l'image l'ombre du château d'eau au Sud-sud-ouest du camp en 1947, et de nos jours.

Légende dans ce livre: . Vaucelles, le 19 juillet, la Cie D du Régiment de Maisonneuve  s'élance route d'Harcourt, à Vaucelles, vers le village du Haut-Fleury. Sous le château d'eau un Sherman du Sherbrooke Fusiliers Regt (27th Armoured Regt )   soutient les fantassins (tirage d'après un film, collection de l'auteur).  Localisation de la photo grâce au château d'eau à l'entrée de Fleury-sur-Orne.

Source. Cartes postales de Fleury sur Orne, à l'opposé de la photo ci-dssus,  après guerre, à gauche du château d'eau construction d'un nouveau, en arrière-plan à gauche Caen.

Information sur ce camp de Fleury selon le témoignage de Johannes Börner (17 ans en 1944, fait prisonnier le 21 août 1944 à proximité de Saint-Lambert-sur-Dive par les Canadiens), 15Kp./Fallschirm-Jäger-Regiment 5, 3.Fallschrim-Jäger-Division (dans un témoignage recueilli par Jean-Charles Stasi le 15 avril 2014 et publié dans 39-45 Magazine N°323).

"On nous a fait monter dans des camions et nous sommes allés de Trun à Audrieu, près de Bayeux. C'était un camp de prisonniers gardé par les Anglais (le CCPWE N°2225). Il y avait à peu près six mille prisonniers. Il y avait une partie pour la Wehrmacht , une partie pour les SS , une partie pour la Luftwaffe et une partie pour les parachutistes .  On n'était pas ensemble. On couchait tous sous des tentes, à douze par tente. La nourriture était bonne et suffisante. Tous les samedis, on recevait du linge propre pour se changer avec du savon et des cigarettes. Tous les jours, nous allions travailler à 3 kilomètres à l'intérieur pour décharger le matériel qui arrivait. Les Anglais étaient très corrects avec nous. On ne sentait pas de haine à notre égard. On ne manquait de rien.

C'est au camp d'Audrieu que j'ai appris la signature de l'armistice, le 8 mai 1945. Au début, on ne pouvait pas comprendre car on ne savait pas ce qui se passait. On ne savait pas que les Alliés avaient franchi le Rhin. On ne savait pas grand-chose. On s'est dit: « C'est pas possible, on a perdu la guerre. Nous, on a perdu la guerre ... » Il y en a qui ont pleuré en apprenant l'armistice. J'étais très triste, moi aussi.

Au bout de treize mois, on a été transférés dans un autre camp à Fleury, près de Caen, tenu par les Français. Il y avait des jeunes avec un brassard blanc, 17, 18 ans, qui nous ont bousculés en nous disant « Schnell ! Schnell les Boches! » On s'est dit: « Qu'est-ce que c'est que ces gars-là en civil? Nous, on a fait la guerre! »,
C'était plus dur qu'Audrieu, la nourriture surtout. On n'avait presque rien à manger. Le soir, on avait la soupe, c'est-à-dire le jerrycan, de l'eau avec un peu de chou au-dessus. Le matin, le pain. On mangeait le pain avec des sardines, deux sardines par personne. On passait nos journées à ne rien faire, à discuter, allongés, à manger un petit peu. Le moral était très bas. On en avait marre. On avait envie que ça se termine."
Johannes Börner part en 1946 travailler dans une ferme près de Falaise.

Informations recueillies sur les camps de prisonniers allemands dans le Calvados:

Journal Liberté de Normandie du 29 août et du 3 septembre 1944.

Journal Liberté de Normandie du 25 novembre 1944.

L'administration générale des P.G. pour le département est installée au camp 34 à Fleury-sur-Orne à partir du 30 septembre 1945. Il compte jusqu'à 20 000 prisonniers en 1945. Des camps secondaires, au nombre de dix-huit, sont partis sur l'ensemble du département, tels ceux de Deauville, de la Maladrerie, de Vaucelles. Pour abriter les différents commandos, quarante baraquements sont construits en octobre 1945, dans le département.

Il y a 5 chantiers de déblaiement dans Caen qui occupent 500 P.G.

Quant au déminage par les P.G., il est interdit par les accords de Genève (1929).Lors de la signature de la capitulation de l'Allemagne, en mai 1945, une clause stipule que l'armée allemande doit enlever les engins de guerre qu'elle a placés dans les territoires qu'elle a occupés. L'emploi des P.G au déminage débute donc fin mai 1945. Il est ressenti avec soulagement par les populations civiles, qui considéraient que "puisque les Allemands avaient mis les mines, ils n'avaient qu'à les enlever". En septembre 1945, les autorités civiles et militaires utilisent 1500 P.G., en novembre 2540 P.G. sont encadrés par 200 civils. En septembre 1946, l'encadrement est assuré par 234 Français, on compte plu de 4500 P.G. occupés à nettoyer le département des engin de guerre. En décembre 1946, le nombre de P.G. employés atteint son maximum (4859).

Les PG de la Waffen-SS ont un statut particulier, seuls des travaux pénibles peuvent leur être confiés.

L'utilisation des P.G. de l'Axe connaît plusieurs phases dans le département. Jusqu'en mars 1945, ils sont dirigés sur les chantiers de déblaiement, à partir de mai ils sont employés au déminage et mis à la disposition des agriculteurs et des entreprises.

Les P.G. employés dans l'industrie sont vivement critiqués par les ouvriers français. Sur le port de Caen en janvier 1946, des dockers s'opposent au travail des P.G. sous contrôle britannique qui privent d'emplois les Français.

En février 1946 les P.G. sont retirés des travaux de  déblaiement et sont employés massivement dans l'agriculture. Un rapport d'un délégué du CICR, en mars 1947, signale la présence d'un pasteur allemand au camp de Fleury. A partir de décembre 1947, les P.G. sont transformés en travailleurs libres et peuvent retourner chez eux.

Source et Source.

Pas de date pour ces deux photos, à gauche trois prisonniers allemands fouillent un tas d'essieux de camions, en arrière plan un civil et un garde de couleur ou Nord-africain, pas de localisation; à droite sur un quai à Hérouville le long du canal des prisonniers allemands sur un tas de ferraille,  pour l'Angleterre selon la légende d'origine, dans le fond une grue sur portique.

 

Remerciements:

- à  Mme Essadi de l’Union Fleurysienne d'Actions Culturelles

- à Mme Houssin, présidente de l'association « Mieux vivre à la Grâce-de-Dieu »

- à M. Jean-Marie Pesneau

- au vétéran allemand

- à M. Cantarutti de la mairie de Fleury-sur-Orne

- à M. Phlippe Bauduin

- à M. Claude Demeester

- à M. Gérard Dubourg

Bibliographie:

 et .

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