Claude Lemarchand meurt à la forteresse de Siegburg en mai 1943. Il est âgé de vingt ans. Dès 1940, ce jeune étudiant caennais a résolu de lutter contre l'occupant en formant un petit groupe de Résistance avec quelques camarades du lycée Malherbe.

Il a ainsi récupéré et dissimulé dans les bois de Hamars des armes de guerre abandonnées par les troupes françaises lors de la débâcle. C'est en voulant les transporter vers Caen, en octobre 1941, qu'il tombe dans un traquenard et est arrêté par les Allemands, avec son ami Pierre Coadou.

(14 ans en 1940, lycéen - Organisation : Front national - Domicile : Caen) Avec son camarade Claude Lemarchand , il a ramassé des armes abandonnées par les troupes françaises lors de la débâcle de 1940. A la suite d'une dénonciation, les deux jeunes gens sont arrêtés par les Allemands le 16 octobre 1941, alors qu'ils transportent ces armes des Bois de Hamars vers Caen. Condamné par le tribunal de la Feldkommandantur à sept ans de prison en décembre, il est d'abord interné à Fresnes, puis déporté le 16 février 1942 en Allemagne où il est incarcéré successivement dans les prisons de Karlsruhe, Sarrebruck, Wittlich et Zweibrücken. Il parvient à s'évader lors d'une évacuation en avril 1945 et peut regagner la France.

Le chariot rempli d'armes s'est renversé rue Saint-Pierre sous les yeux de la police.(source: page 57 de ce livre)

 Condamnés par un tribunal militaire respectivement à 8 et 7 ans de travaux forcés, les deux jeunes gens sont l'un et l'autre déportés en Allemagne.

Sources :

Archives de Jean Quellien