RESISTANCE
SOURCES: Collection Résistance et Mémoire.
Marie TIREL (Née en 1920)
Au
débuts de l'Occupation Marie Tirel était étudiante en Sciences à l'université de
Caen. Au printemps 1941, l'une de
ses amies de la
Jeunesse étudiante chrétienne lui communique un numéro du journal clandestin
"Les Petites Ailes de France"
(journal clandestin du mouvement Combat crée par Henry
Frenay ) qu'elle est chargée de
diffuser en milieu estudiantin. Dès lors, Marie Tirel brûle d'entrer à son tour
dans la Résistance. Mise en contact avec certains membres du
réseau Hector, elle est à son
tour chargée de distribuer des exemplaires du journal et divers papiers de
propagande que lui remet l'agent de liaison
Jacques Dugardin. Elle le
fait malheureusement sans grand discernement, allant jusqu'à donner ces
documents compromettants à une voisine de sa famille, madame Lefèvre, qui
entretient des liens étroits avec la
Geheime-Feldpolizei. Dénoncée par celle-ci, Marie Tirel est arrêtée
le 13 novembre 1941.
Elle livre quelques noms, dont celui de Dugardin ; ce qui va entraîner une cascade d'arrestations et le démantèlement du réseau Hector dans le Calvados et la Manche. Condamnée par le tribunal de la Feldkommandantur de Caen aux travaux forcés à perpétuité, en mai 1942, elle est déportée en Allemagne.
Rentrée en France, elle devra comparaître devant la cour de justice du Calvados en 1946, sous le chef d'inculpation de trahison ; elle sera acquittée, tandis que la femme Lefèvre n'échappera pas aux travaux forcés à perpétuité.
Sources:
Archives de Jean Quellien