Témoignage publié dans ce livre (pages 140 et 141)
«Mais avec les Canadiens boulevard des Alliés, d'autres soldats débouchent. Ce sont des Britanniques, cette fois! Ils ont traversé la rue de Geôle en flammes au pied du château. (Note de MLQ: certainement la Cie B du Major Hyde, 2nd RUR venant des Fossés Saint Julien) D'autres soldats suivent. Claque un coup de feu. Un Canadien s'écroule vers l'église Saint-Pierre. Toutes les patrouilles s'arrêtent, l'œil aux aguets. La chasse aux snipers commence dans les ruines. Plus à droite, des Sherman suivent le boulevard Bertrand et prennent position aux angles des rues pour tirer vers l'Orne et la Prairie. L'un d'eux est caché derrière l'école Gambetta. De sa mitrailleuse, il arrose les toits des maisons de la rue Branville (de l'autre côté de l'Orne) où se cachent les Allemands. Le bassin et l'église Saint-Pierre délimitent approximativement notre secteur vers l'est. Les avant-postes tiennent les ruines de la Banque de France, rue Saint-Louis
A gauche la Banque de France
et s'échelonnent jusqu'à
l'angle
de la place Singer. L'ennemi est là-bas devant
nous,
accroché
sur les hauteurs de
Vaucelles. A droite,
à l'autre bout de la
Prairie, les
Novas
dessinent
une avancée
vers l'Orne,
près de la ferme des Baladas,
le long de la voie
ferrée.
La ferme des Baladas dans la Prairie
Et entre les deux,
adossés
au
Bon-Sauveur et au quartier Saint-Ouen (voir carte ci-dessus en
bas à droite) , les
Glens
veillent
sur le front de la Prairie avec,
pour
fermer l'horizon devant eux, l'immense rideau
vert
du Grand-Cours (aujourd'hui
Cours du général Koenig) qui rend toute observation
impossible.
»