RESISTANCE
SOURCES: Collection Résistance et Mémoire.
Robert Le Coutour (1894-1944) alias "Vaucelles"
Le capitaine Le Coutour est officier de
carrière. Rayé des cadres par
Vichy
au début de l'année 1942 (alors au 43e RA
), il devient
responsable du Centre de libération des prisonniers au lycée Malherbe et s'occupe également du
service de garde des voies ferrées.
Photo tirée d'un film
réalisé après le 9 juillet 1944. Capture
d'écran en 4:49 de ce film
NARA111-ADC-2546,
Pancarte avec une affiche du général
de Gaulle .
Il s'est engagé très tôt dans la Résistance, d'abord au sein de l'Armée des Volontaires, dès la fin de l'année 1940, puis au sein de l'OCM à partir de 1942.
En 1944, Robert Le
Coutour
, qui porte le
pseudonyme de "Vaucelles", se voit confier le commandement des
FFI
de
l'arrondissement de Caen. Dès lors, il déploie une grande activité pour
recruter des hommes et les entraîner en vue des combats de la Libération. Il a
établi son PC à la cure de
Giberville (Note de MLQ: à 7 km à l'Est
de Caen), mise à sa disposition par l'abbé Leroyer (Raymond
Leroyer, 43 ans en 1940, curé - Organisation : Armée des Volontaires ; OCM -
Domicile : Giberville), un
des membres du groupe. Le 6 juin 1944, alors qu'il a regagné Caen pour prendre
contact avec l'un de ses lieutenants, il est surpris par
le bombardement allié de 13 heures 30 et meurt rue des Jacobins, frappé par un
éclat ou une chute de pierres
.
Selon une autre version, tué par une balle dans la tête, probablement abattu par
un agent de la
Gestapo, dont le siège était situé au 44 rue des Jacobins. C'est l'hypothèse
la plus plausible, mais le mystère de la mort du capitaine Le Coutour n'a jamais
été réellement éclairci. On sait qu'il avait été identifié par la Gestapo, qui
le recherchait sans avoir jamais pu l'arrêter. Il est nommé commandant à titre
posthume.
A gauche, la tombe provisoire de Robert Le Coutour dans les jardins du Lycée Malherbe qui sont maintenant les parkings de l'Hötel de Ville (Personnel et Police Municipale). Source: capture d'écran à 3:09 de ce film.
Sources:
Archives de Jean Quellien
Page 81: De la guerre à la liberté, Hors série Juin 2004, Liberté, Le Bonhomme Libre.
Remerciements:
- à Rémy Hébert pour la photo de la tombe.
- à François Robinard