SOURCES: Collection Résistance et Mémoire.

André MONTAGNE (1922-)

    André Montagne, ouvrier électricien, habite chez ses parents, place de l'Ancienne Comédie à Caen.

      Dés la fin de l'année 1940, il entre dans la Résistance avec quelques camarades issus des Jeunesses communistes tels que Joseph Besnier et Raymond Guillard . Le petit groupe distribue des tracts et attire sur lui l'attention de la police.

    Le 28 janvier 1941, il est arrêté à son domicile, par la police de Caen . Inculpé, avec sept de ses camarades, dont Joseph Besnier et Raymond Guillard, pour «reconstitution de ligue dissoute, propagation des mots d’ordre de la IIIe Internationale, détention de tracts et collage de papillons», il est détenu à la prison de Caen en attente de leur procès qui a lieu le 14 mars : il est condamné à 8 mois de prison qu’il effectue à la Maison d’arrêt de Lisieux. Il est libéré le 31 juillet de la même année. 

    Désormais, il est fiché. aussi figure-t-il sur la liste des otages dressée par les Allemands en mai 1942 après le double sabotage commis contre un train de la Wehrmacht à Airan. D'abord interné au camp de Royallieu , André Montagne est déporté à  Auschwitz-Birkenau avec 80 de ses camarades du Calvados, dans le convoi du 6 juillet 1942. Il en sera l'un des rares survivants.

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Sources :

 Archives de Jean Quellien

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