RESISTANCE

 

Henri RIBIÈRE (1897-1956)

 

    Militant syndicaliste et socialiste, originaire de l'Allier, Henri Ribière est membre de la Haute fonction publique à la veille de la guerre.

    Au début de l'année 1941, il occupe le poste de conseiller de préfecture à Caen. Multipliant les déplacements, il s'efforce alors de reconstituer clandestinement la SFIO tout en mettant sur pied le mouvement de Résistance Libération-Nord en Basse-Normandie. Il entre ainsi en contact avec Achille Thouin 537 ans en 1940? Cultivateur - Organisation : Hector ; Libération-Nord - Domicile : Troarn) dans le Calvados, et dans la Manche avec Joseph Bocher (42 ans, officier de la marine marchande - Domicile : Équeurdreville) et Raymond Le Corre (40 ans, vérificateur principal des douanes - Domicile : Equeurdreville).
.

    Le 24 octobre 1942, à l'hôtel de l'Agriculure à Caen, René Schmitt (alias l'Avenir, 35 ans), professeur à Cherbourg et responsable de Libération-Nord pour la Manche lui remet le plan secret des liaisons téléphoniques allemandes des ports de l'Ouest de l'Europe, avec le nom de code employé pour chaque pays.

    Revenu à Paris en 1942, Ribière continue son travail de prospection pour étendre Libération-Nord à l'ensemble de la zone occupée et devient l'un des principaux dirigeants du mouvement. II siège à ce titre au Conseil national de la Résistance et à l'Assemblée consultative provisoire.

    Élu, après la Libération, député (SFIO) aux deux assemblées constituantes de 1945 et 1946, il assurera les fonctions de directeur du journal Libé-Soir, puis des services spéciaux de renseignement (DGER) et enfin de l'Office national des Anciens Combattants (ONAC).

 

Sources:

Archives de Jean Quellien

et .

RETOUR SOMMAIRE RESISTANCE