Jean Hébert (1920-1943)        Denys Boudard (1919-2005)

 

Quelques documents aimablement fournis par François Robinard dépositaire des archives de Denys Boudard

 

- communication de Pierre Cot sur l'Aviation Populaire parue dans la revue Normandie-Aviation N°3 juillet-septembre 1936.

 

 

Source. Plaque commémorative sur la façade de l'aérogare de Carpiquet.

 

 

A Caen,  une rue porte le nom de Jean Hébert.

A Flers (Orne) la rue qui mène à l'aérodrome de Flers Saint-Paul porte le nom de Denys Boudard elle n'est malheureusement pas répertoriée sur les plans.

 

Pour de plus amples informations lire et les 3 pages: 324, 325 et 326 que l'auteur de ce livre  leur consacre.

 

 

 

Le maire Pascal Sérard  avec les deux filles aînées de Denys Boudard, Irène à gauche et Marie-Ange à droite; à droite Pascale Dumaine, adjointe.

 

 

Le maire Pascal Sérard  avec la famille de Jean Hébert (son neveu avec l'écharpe rouge)

 

 

Le maire Pascal Sérard  avec les deux sœurs de Bernard Tasset, à gauche Georgette Tasset et à droite Michèle Tasset

 

 

     

Articles de presse Liberté du 28 avril et 5 mai 2016

 

 

Article de presse Ouest-France 2 mai 2016

 

 

Réception le 30 avril 2016 à l'Espace Athéna de Carpiquet.

 

 

Le maire Pascal Sérard et François Robinard. Réception des familles des aviateurs à l'espace Athéna.

   

A gauche: ?, Patrice Hébuterne, Président des Anciens Combattants du Calvados; François Robinard et le maire, Pascal Sérard. Au centre: l'exposition. A droite: les familles des aviateurs.

 

 

 

Documents présentés à l'exposition du 30 avril 2016 à l'Espace Athéna de Carpiquet.

 

 

 

 

    

 

     

 

 

 

     

    

- lettre écrite le 24 avril 1941 par Denys Boudard et Jean Hébert à M. Dupont leur instructeur de l'Aviation Populaire et remise à René Dadure.

 

 

   

 

Le biplan Bücker Jugmann 131: GD EG N°4477 dans tous ses marquages tel qu'il a été restauré récemment en Angleterre.

 

Affectation du 15 octobre 1941 au 4 avril 1942. au Initial Training Wing (Ecole d'entraînement de la RAF) de Scarborough, (N. Yorkshire)

 

 

 

Extrait du carnet de vol de Denys Boudard AGRANDISSEMENT

 

 

      

A gauche : Septembre 1944 - Denys Boudard devant son Spitfire du G.C." Île-de-France", N° 340 « Free French » Squadron sur le terrain B-29 à Bernay (Eure) juste après la fin de la Bataille de Normandie. A droite: Denys Boudard à l’Ecole de Chasse de Meknès au Maroc. Il a baptisé son avion « Jean Hébert » en hommage à son ami décédé en 1943.

 

 

 

De nos jours.

 

 

   

 

Décès de Denys Boudard le 9 octobre 2005

 

 

 

Bernard Tasset

 

Informations sur le sauvetage du 25 août 1957 auquel Bernard Tasset a participé:

 

Article de presse, journal et date inconnus. AGRANDISSEMENT

 

A cinq reprises le prisonnier des flots vit le salut s’éloigner

 

 

"Allons-y"!..

 

eut encore la force de crier le pê­cheur en détresse debout sur le minuscule sommet du rocher, que dans quelques secondes les vagues furieuses allaient encore et toujours recouvrir, avec une régularité lan­cinante.

 

Au-dessus de lui, l'hélicoptère, presque immobile, attendait l'occasion de descendre davantage.

 

Déjà, à cinq reprises, le pilote avait essayé d'accéder au rocher, en dépit de sa forme inégale et de la violence des flots. Atterrir, il n'en était pas question, mais seulement s'immobili­ser assez près du sommet pour permettre de hisser le naufragé dans la carlingue.

 

Et pourtant les sauveteurs, qui mesuraient le danger, ne voulaient à aucun prix abandonner le pêcheur qui luttait depuis plusieurs heures contre des lames furieuses. Les unes après les autres, elles le submergeaient en recouvrant l'écueil. Et chaque fois il apparaissait, agrippé à son rocher.

 

Les claques retentissantes, provoquées par le ressac contre le brisant, projetaient l'écume à plus de 15 mètres de haut et faisaient disparaître le malheureux aux yeux des nombreux habitants et touristes que ce drame avait attirés sur les dunes de la tour Blanche, à Brignogan, la petite station balnéaire du Finistère. Ils étaient là, plusieurs milliers, à suivre impuis­sants cette lutte d'un homme contre les éléments déchaînés. Les vieux pêcheurs étaient tous d'accord : le malheureux n'en réchapperait pas.

 

Soudain, la tempête...

 

Quelques heures plus tôt, le docteur Flurian, assistant du docteur Vernier, directeur de l'hôpital de Landerneau, fort sympathiquement connu dans la ville, avait décidé d'aller pêcher le bar, sur un rocher de Brignogan, au large de la tour Blanche, que des amis, aussi férus de pêche que lui, lui avaient signalé comme particulièrement poissonneux en cette période de la saison.

Comme ce rocher émergeait tou­jours, même à marée haute, le docteur Flurian s'y rendit à marée basse, comptant revenir à la marée suivante.

 

Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'une tempête subite se lèverait sur l'Atlantique, qu'elle grossirait la mer sur la côte, au point que des vagues viendraient recouvrir les roches où il s'était installé.

 

Sa situation fut très vite critique, car s'il pouvait rester assis entre des aspérités du roc par temps calme, rien par mauvais temps ne pouvait l'aider, sinon à se protéger, du moins à se maintenir en sécurité contre l'assaut des vagues. Il n'avait que ses mains et ses bras pour s'agripper à la roche mouillée et gluante.

 

De robuste constitution physique, le docteur Flurian pensa tout d'abord qu'il pourrait attendre le reflux de la mer dans quelques heures. Pour cela, il n'hésita pas à sacrifier ses engins de pêche ainsi que les belles prises qu'il avait « touchées » avant que la mer ne se lève.

 

Mais la situation devenait sérieuse. Chaque paquet de mer, de plus en plus lourd, qui s'abattait sur lui l'ébranlait et le forçait à des efforts toujours répétés pour se maintenir. De la terre, il n'attendait pas de secours, car une embarcation n'aurait pu l'approcher sans être projetée sur les récifs. Et même dans l'éventualité qu'une barque à fond plat eût pu parvenir jusqu'à lui, comment aurait-il pu être recueilli ?

 

Et le docteur Flurian soutenait son siège. Plus la mer s'agitait, plus il devait déployer d'efforts pour se maintenir sur son rocher exigu. Et cette satanée fatigue qui se faisait sentir... Il lui semblait qu'on lui sciait les muscles... Et la mer le submergeait réguliè­rement et sans cesse...

 

Si le ciel n'avait pas été bouché, il aurait pu connaître le moment approximatif de sa délivrance, par la position du soleil. Mais là encore, c'était le trou, ce trou qu'il sentait s'élargir dans sa tête jusqu'à lui donner la panique !

 

Le docteur Flurian ne pouvait pas savoir que M. Herveou, syndic des Gens de Mer, avait eu l'heureuse idée d'alerter les services maritimes et que la préfecture maritime de Brest avait ordonné à ses sauveteurs, les seconds maîtres Ménard  et Tasset , d'essayer de le tirer de sa position critique à l'aide de leur « Alouette II », cet hélicoptère qui s'affirme tous les jours davantage dans les sauvetages difficiles en haute montagne.

 

Pour la première fois, cet appareil allait faire la preuve de son utilité en mer.

 

Autant la mer et le vent s'agitaient en un grondement fracassant, autant les spectateurs, affrontant les embruns, restaient immobiles, muets d'angoisse. Ce malheureux allait-il se sauver ?

 

Pouvait-il être ramené à terre ? Certainement pas par une embarcation. L'hélicoptère peut-être, mais méritait-il le sacrifice d'un équipage et d'un appareil ?

 

Ils admiraient la ténacité du pêcheur, encore inconnu, qui ne lâchait pas prise, et le courage des aviateurs, qui, au mépris des éléments déchaînés, allaient essayer de le ramener sur la terre ferme.

 

Lentement l’appareil descendit…

 

Personne ne disait mot, mais tous mesuraient le drame qui se jouait en face d’eux. Tous souhaitaient la réussite de ce sauvetage sans précédent.

Pendant ce temps, sur le rocher isolé dans la mer furieuse, le pêcheur atteignait la limite de ses forces. De l’hélicoptère, le pilote Ménard et son mécanicien Tasset observaient le malheureux et lui faisaient des gestes d’encouragement. Ils lui criaient vainement de faire de nouveaux efforts pour se maintenir encore, en attendant l’accalmie qui leur permettrait de se rapprocher assez pour le tirer de là. Mais le bruit ambiant ne leur permettait pas de se faire entendre.

 

Le mécano avait griffonné hâtivement un message qu’il avait attaché à un outil lourd et l’avait laissé descendre sur le pêcheur :

« nous restons dans les parages. Le danger va décroître avec la marée descendante. Si la situation s’aggrave, nous tenterons autre chose ».

 

Celui-ci avait agité un bras pour faire comprendre qu’il avait lu, qu’il remerciait …

 

Mais ses forces décroissaient, et à la suite de l’effort surhumain qu’il faisait depuis plusieurs heures, il fallait craindre l’évanouissement. Ce qui serait l’issue irrémédiable.

 

Si au moins, il avait pu conserver la bouteille de rhum qu’un touriste avait offerte au pilote pour la lui larguer ! Hélas, une vague la lui avait fait tomber de ses doigts crispés et gourds.

 

Un gilet de sauvetage eut plus de chance. Il lui tomba presque dessus et il n’eut pas de peine à l’emmancher d’un seul bras. Sans préjuger des suites, il le protégeait déjà des arêtes du rocher qui lui rentraient dans la chair à chaque coup de mer.

 

Une accalmie se présenta. Le pilote qui la guettait, n’hésita plus. L’occasion  pouvait ne plus se représenter d’ici longtemps et chaque seconde gagnée s’avérait précieuse. Lentement, l’appareil descendit, et le mécanicien Tasset , calé à plat ventre dans l’hélicoptère, le buste et les bras dehors, fit signe au pêcheur de se mettre sur ses pieds. Les mains se touchèrent, les bras s’agrippèrent. Le pêcheur se jeta sur la cabine de l’Alouette. Les bras du mécano firent le reste, tandis que l’appareil reprenait déjà de la hauteur.

 

Le corps du naufragé était maintenant dans la cabine et les jambes qui pendaient inertes furent ramenées dans la carlingue.

 

Une  vague plus terrible que les autres suivit ces quelques secondes de répit, mais trop tard pour empêcher ce  sauvetage !

 

Sur la plage, là-bas les gens s’agitaient. Ils devaient applaudir cet acte sensationnel, tandis que dans l’hélicoptère le pêcheur s’était laissé aller. Détendu, il pleurait involontairement. Bien que blessé de toutes parts, il ne semblait pas souffrir.

 

Un long moment, il resta silencieux. Puis, ses lèvres bleuies par le froid s’entrouvrirent et ses paroles de gratitude montèrent vers les sauveteurs qui avaient risqué leur vie pour l’arracher aux flots.

Source. Les seconds-maîtres P. Ménard et B. Tasset devant "l'Alouette II" à bord de laquelle le Dr Flurian fut hissé.

 

Source. Photos du sanvetage.

 

RAPPORT DE Monsieur FLURIAN Charles
Anesthésiste à l'hôpital de Landerneau

 

Au sujet de son sauvetage par hélicoptère sur un rocher de Brignogan, le 25 Août 1957

 

Ce dimanche-là, j’étais allé à Brignogan pour pêcher au lancer du haut d’un rocher.

 

Ne connaissant pas cette région, je me fais indiquer un emplacement par un de mes amis : «Allez sur ce rocher, me dit-il, l’eau ne le recouvre jamais et vous pourrez revenir à marée basse ; mais dépêchez-vous car la mer commence à monter et vous ne pourriez plus passer ».  Effectivement, je dois patauger dans l’eau pour gagner ce rocher en pensant que de ce sommet, je pourrai faire de bons coups.

 

Il doit être 15h10. Me voici déjà entouré de tous côtés par la mer. Mon matériel monté, je lance à droite et à gauche pendant une vingtaine de minutes (sans rien prendre d’ailleurs). Soudain, une vague vient recouvrir le rocher, me dévoilant ainsi la gravité de la situation. Je plie rapidement canne et ligne, remets avec le panier le tout en bandoulière ; quand après une inspection rapide, je me rends compte qu’il n’est plus possible de regagner la côte, même à la nage, et que la mer démontée se rue avec violence sur ce bloc qui sans doute émerge d’une quinzaine de mètres au-dessus de l’eau et qui, cependant, se trouve déjà balayé par les vagues. Heureusement, s’il est abrupt vers la haute mer, il descend en pan incliné vers la côte (distante de 300 mètres environ) et sur ce pan existe une petite niche où il me semble que je serai à l’abri des vagues. Bien me prit de m’y réfugier, car j’y trouvai les seules aspérités auxquelles je pus m’agripper avec les pieds et les mains.

 

Il est 16 heures, la mer monte toujours, la tempête augmente et ce jour-là, elle était d’une force exceptionnelle sur cette côte. Je recevais maintenant des tonnes d’eau qui recouraient ce rocher par paquets, me tombant chaque fois sur la tête comme un assommoir et à chaque fois me glaçant un  peu plus. Les spectateurs de la côte ne pouvaient rien. Les marins, qui pourtant ne se dégonflent pas, viennent dire à ma femme, qui assistait à la scène, qu’ils  ne pouvaient absolument pas mettre une barque à la mer. Que faire ?... C’était l’angoisse de tout un attroupement lorsque quelqu’un émit l’idée de l’hélicoptère.

 

Pendant ce temps je tremblais de tout mon corps, ne maudissant personne car je voyais bien qu’il n’y avait rien à faire. Je me cramponnais de mon mieux pour résister aux assauts toujours plus violents et répétés des vagues qui, dépassant le rocher de plus de 10 mètres, tombaient sur moi. Et ce n’était pas fini, la pleine mer n’étant qu’à 18 heures.

 

Le Syndic des Gens de Mer qui était sur place (et que je remercie encore une fois) fit un appel à la Préfecture Maritime de Brest pour avoir un hélicoptère du Poulmic.

 

Au Poulmic avec une célérité à signaler, on rassemble l’équipage présent, pilote Ménard  et mécanicien Tasset , tous deux  second-maîtres, qui  prennent l’air et arrivent sur les lieux vers 18 heures, donc au moment où les éléments se trouvent être le plus déchaînés. C’est pour moi le salut inespéré, au moment où j’allais peut-être faiblir et me faire arracher par les flots. Ils viennent au-dessus de moi, me rendent ma confiance et, entre les grosses vagues, nous faisons des échanges de signaux.

 

En première manœuvre, ils me lancent une bouée qui atteint son but. Puis, avec une maîtrise de pilotage exceptionnelle et un esprit de décision à citer, ils continuent à m’encourager par des approches successives. Hélas, ils ne possèdent pas à bord le matériel de sauvetage nécessaire. La répétition des vagues et leur force ne leur permettent pas de venir me cueillir Pourtant, ils persistent. Leur sang-froid  me réconforte. Ils font le point d’une action qui leur permettra de me sortir de là.

 

Après observations et calculs, ils analysent l’intervalle calme qui existe entre les très grosses lames et me font comprendre par une première démonstration en venant se poser (ou presque) sur le rocher au-dessus de moi, qu’ils recommenceront cet acte (de bravoure) à la prochaine occasion. Ils tournent, puis s’immobilisent à nouveau, me font signe d’être prêt, puis au signal ils se posent encore pendant que je me fais  hisser par le mécanicien sur le siège arrière de l’Alouette.

 

C’EST FAIT, JE SUIS SAUVÉ, LE DRAME EST TERMINÉ.

 

Que serait-il arrivé si l’hélicoptère ne m’avait pas sorti de là ? …  Au moment du sauvetage, deux heures étaient encore nécessaires avant que la mer fût suffisamment basse pour avoir des secours par terre. J’avais très froid et à chaque instant je pouvais avoir une défaillance fatale. Je risquais aussi, sans secours, des complications ultérieures qui pouvaient mettre mes jours en danger.

Je dirai donc pour terminer que je dois la vie au déplacement d’un hélicoptère, mais indiscutablement et surtout aux grandes qualités de technique et d’adresse de son équipage qui n’entendait  pas abandonner sa mission avant de l’avoir parfaitement bien accomplie. Source.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                     A Landerneau, le 9 novembre 1957

                                                                                                                                                                                                                                                                                      FLURIAN

 

Source. AGRANDISSEMENT

 

Informations sur le décès de Bernard Tasset. Source.

 

 Le HSS N°133 (Fabrication Sud Aviation) de la flottille 32F qui s'est écrasé à El Richa le 30 janvier 1962.  

 

Les HSS-1 de la Marine étaient utilisés en Algérie de 1958 à 1962 pour des missions de transport d’assaut au profit des commando divers, de la Marine ou de l’Armée de terre , mais aussi pour de la surveillance, du sauvetage, et des transport divers de matériel ou de personnel. 

Le HSS n° 133 (fabrication Sud-Aviation) de la flottille 32F s'est crashé à El Richa le 30 janvier 1962.

L'équipage était le suivant:

LV pilote Gerard Miget

MT pilote Christian Maury

PM mécanicien de bord Bernard Tasset

MT mécanicien d'aéronautique Bernard

MT mécanicien d'aéronautique James Thibault-Lemaitre

Avec aussi le médecin Mindus

 

Marc Flament, dans son excellent « Les hélicos du Djebel», indique : page 267 :

 

« Le 30 janvier 1962, la 32F passe sa dernière nuit de détachement à Aflou. Un message en graphie arrive par HF du poste d'Agneb, petit douar situé à environ 130 km d'Aflou. Une évacuation est demandée pour le maire musulman d'Agneb, blessé par balle à la cuisse. »  

« Le temps est épouvantable, l'obscurité totale. On échange en morse une suite de messages radio :

- La balle est-elle ressortie ?

- Non. Elle est restée dans l'aine.

« La décision est prise de tenter coûte que coûte l'évacuation en pleine nuit, malgré les conditions météo. »

« Le LV Mignet, officier en second de la formation, décolle d'Aflou avec son équipage, le maître pilote Maury, le PM mécanicien de bord Tasset, le SM1 mécanicien d'aéronautique Thibault-Lemaître et le médecin capitaine Mindus. Quelques minutes après avoir pris l'air, l'appareil entre dans un nuage. Le pilote tente d'en sortir, cherche à retrouver la vue du sol. En virage, sous un vent très fort, il se met en descente. Par malchance, le nuage s'étend jusqu'au col, l'appareil percute une petite crête à 5 h 05 et prend feu.

« Dans le secteur d'Aflou, il n'y aura qu'un seul survivant à cette mission : le maire musulman d'Agneb évacué dès le lendemain matin, que l'on dit tremper un peu avec le FLN et qui a reçu sa balle à l'occasion d'une simple scène de jalousie. »

 

 

Remerciements:

- à Mme Maryvonne Lépine

- à Philippe Bauduin

- à François Robinard

 

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