RESISTANCE
Henri BARTHELEMY
Né en 1908Originaire de Thouars, fils de cheminot, Henri Barthélemy entre aux chemins de fer en 1931. Son premier poste le conduit à Caen, où il est affecté comme électricien au service des voies et bâtiments. Adhérent à la CGT depuis 1938, il prend rapidement des responsabilités au sein du syndicat des cheminots.
Son père, militant syndicaliste et communiste des
Deux-Sèvres, fait partie des 27 fusillés de
Châteaubriant en octobre 1941. Cet événement pousse Henri Barthélemy à
adhérer au Parti communiste clandestin et au
Front national, en même
temps que son ami Henri Neveu
qui
deviendra le responsable de ce mouvement de Résistance pour la gare de Caen. Il
héberge à son domicile des responsables régionaux et des interrégionaux de
passage. En juin 1943, il aide au transfert de Joseph Étienne
(39 ans en
1940, contremaître textile, membre du
parti communiste clandestin - Organisation : Front national - Domicile :
Lisieux) vers la
Sarthe,
après son évasion de l'hôpital où il avait été conduit à la suite de son
arrestation.
Parallèlement, il épaule
Jean-François Le Moal dans la
reconstitution d'une section de la CGT clandestine au sein des cheminots
caennais et fait partie, comme trésorier, du bureau de l'Union départementale
dirigée par Jacques Colas
(34 ans en 1940, ouvrier, membre du
parti communiste - Organisation : Front national, CGT clandestine - Domicilié
à
Mondeville).
A la Libération. Henri Barthélemy devient secrétaire du syndicat CGT des cheminots de Caen et le restera près de vingt ans.
Sources:
Archives de Jean Quellien