RESISTANCE
SOURCES: Collection Résistance et Mémoire
Reine JOLY (1914-?)
Professeur à l'Institution Saint-Pierre, à
Caen, Reine Joly
, dès l'été
1940,s'engage dans la Résistance en apportant son concours à des soldats
britanniques qu'elle aide à échapper à la capture en les cachant dans une cave
et en leur fournissant ravitaillement et vêtements civils.
Contactée au début de l'année 1941 par
Robert Guédon
, elle s'engage dans le
réseau Hector dont elle va
devenir l'une des chevilles ouvrières. Activement secondée par
Maurice Deprun
,
elle recueille des renseignements sur les troupes allemandes, recrute de
nouveaux membres, participe à la distribution des "Petites Ailes de
la France" ,
accomplit de nombreuses missions de liaison et aide Robert Guédon à étendre
l'organisation en dehors de la Normandie.
Tous deux parviennent à échapper à la rafle qui démantèle le réseau Hector à l'automne 1941.
Prévenue par
Louis Laisney de sa future arrestation, elle décide de fuir avec Robert
Guédon
et, début février, ils demandent asile à J. Saussey, maire de
Tollevast
(Manche). Sa
maison et ses bâtiments agricoles étant souvent occupés par les troupes,
celui-ci demande à une vieille dame, Mme Gallet, de loger les fugitifs, ce
qu'elle fait sans hésiter.
Le 8 février, dans la nuit, Reine Joly
, son demi-frère et
Robert Guédon
,
munis de fausses cartes d'identité fournies par le maire, sont conduits en gare
de Valognes par Mme Saussey et sa fille, Marie-Thérèse, et prennent le train
sans encombre. Ils seront accueillis par des amis à
Rennes, puis à
Blois et
reçus à Niort par
Pierre Delage, membre du
réseau « Hector» qui leur fera passer
la ligne de démarcation.
Ils gagnent
le Maroc en mars 1942. Là,
Reine Joly
continue ses
activités clandestines aux côtés de Robert Guédon
. devenu son époux.
Sources:
Archives de Jean Quellien