RESISTANCE

Louis LAISNEY  (1920-2002)

 

Lors de l'invasion allemande en juin 1940, Louis Laisney, originaire de Coutances (Manche), est étudiant à l'université de Caen. Il tente vainement, avec quelques camarades, de s'embarquer pour Jersey afin de gagner l'Angleterre.

Dès l'automne 1940, il entre dans la Résistance au sein du réseau Hector. Outre la distribution du journal "Les Petites Ailes de France" (Note de MLQ : journal clandestin du mouvement Combat crée par Henry Frenay ), il prend part à des missions de renseignement et recueille de nombreuses informations sur les troupes allemandes en Normandie. Louis Laisney échappe à la rafle qui démantèle le réseau Hector à l'automne 1941.

Vers la fin de janvier 1942, grâce à un habile subterfuge, il réussit à pénétrer dans la prison de La Maladrerie et voir Mlle Marie Bindault (36 ans en 1940, assistante sociale - Organisation : Hector - Domicile : Granville)  qui y est incarcérée. Elle lui apprend que lors de son interrogatoire, les policiers allemands ont laissé entendre l'arrestation prochaine de Robert Guédon  et de Reine Joly qu'il prévient aussitôt.

Dès lors, tout en étant devenu membre de l'OCM, puis du Front national, il consacre l'essentiel de son activité au développement de la Résistance dans le milieu étudiant, tant à Caen qu'à Paris où il exerce des responsabilités importantes à la tête de l'UNEF. Il participe à la lutte contre le STO en fournissant de faux papiers aux étudiants concernés et en aidant les réfractaires à se camoufler.

Frappé lui-même par un ordre de réquisition pour aller travailler en Allemagne, il se réfugie à Coutances où il est gravement blessé lors des bombardements du 6 juin 1944.

 

Sources:

 Archives de Jean Quellien

et .

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