RESISTANCE
Collection Jean Gohin
Jean GOHIN Né en 1922
Jean Gohin, né en 1922 est étudiant à Saint-Pierre-sur-Dives, il intègre l'OCM en 1943. Il doit interrompre ses études et se réfugie, chez des parents, dans le Bocage virois. Il porte alors de nombreux plis pour la Résistance et sert d'interprète pour les aviateurs alliés récupérés.
Après le 6 juin 1944, à la demande de
Serge Goguel
(24 ans en 1940, étudiant en
médecine - Organisation : OCM - Domicilié à Caen), il
rejoint Caen. Il rencontre Jacques
Vico
et tente une opération de sabotage à
Brémoy qui
doit être annulée. Arrivé à Caen, il rencontre
Léonard Gille
.
Il est notamment chargé d'assurer la liaison entre la Résistance et
Pierre Daure
,
futur préfet du Calvados. Il participe alors à diverses actions de sabotage en
compagnie de Georges Poinlane
ou Charles Huard
(31 ans en 1940, employé des eaux - Organisation : OCM - Domicilié à Caen),
comme le 4 juillet 1944 où il sabote le pont de
Fleury,
l'un des points de passage vital pour les troupes allemandes, sur
l'Orne.
Le 17 juillet, il traverse les lignes pour porter des
instructions au groupe Masseron (André Masseron, 30 ans en 1940,
charcutier - Organisation :
Armée des Volontaires ; OCM - Domicile :
Bretteville-sur-Laize), dans la région de
Bretteville-sur-Laize. Le 1er août, Jean Gohin
participe à
la mission Koenig, en compagnie
de Charles Huard
, ayant préalablement suivi une séance d'instruction d'une
demi-journée à la ferme des Carrières
à Neuilly-la-Forêt. Les deux jeunes gens ont pour mission de
récupérer des renseignements sur les troupes allemandes dans le secteur de
Mortain. Jean
Gohin
parvient à rejoindre le groupe Masseron, dirigé par Christian Parléani
(29 ans en 1940, officier de réserve (lieutenant d'artillerie), professeur de
mathématiques - Organisation : Heure H au
Havre ; OCM
- Domicile : Vire),
à Vaudeloges.
Il forme alors une vingtaine de volontaires chargés de récupérer des
informations sur les troupes allemandes dans le Bocage, qui seront transmises
avec succès aux Alliés.
Sources
Lettre de Jean Gohin à Jacques Vico, 20 février 2004.
Cédric Neveu