Les organismes de la collaboration
1-
9 rue Saint-Laurent, le
Commissariat
Général à
la Famille (CGF) depuis 1941 le délégué régional est M.
Max Maurin
.
2- 29 rue des Carmes la Maison du Prisonnier du Calvados où les familles devaient se rendre pour l'envoi des colis aux P.G. en Allemagne et où devaient se présenter les libérés pour quelque motif que ce soit. Voir paragraphe 2-1.
2-1- 18 rue Guilbert, la seconde adresse de la Maison du Prisonnier du Calvados où les familles devaient se rendre pour l'envoi des colis aux P.G. en Allemagne et où devaient se présenter les libérés pour quelque motif que ce soit.
3- 7 rue Saint-Louis, le siège du Ravitaillement Général (ce vieil hôtel de Piédoue fut anéanti dans la nuit du 6 au 7 juin, le PC fut transféré au Lycée Malherbe et vers le 12 juin, le RG réorganisé par son directeur M. Callé repris son activité)
4-
2 rue des Cordeliers, en 1941 le siège du
Secours National
.
4-1 - En juin 1944, il est au 9 place Saint-Sauveur, dans la nuit du 8 au 9 juin, un obus de 380 mm détruit l’immeuble.
4-2 - Le PC est déménagé à la Chambre des Notaires, place Guillouard.
4-3 - Rue Sainte-Anne, en juin 1944, un entrepôt du
Secours National
, lors du bombardement du 6 juin à 13h30 l’entrepôt est anéanti
et le feu se déclare aussitôt dans les ruines.
4-4 -
rue aux Namps,
des ateliers du Secours National
de réfection et de confection dans les salles de
l’Université, mais ils sont incendiés par le bombardement dans la
nuit du 7 au 8 juillet.
4-5 - 18 rue Neuve Saint Jean, une adresse du Secours National
5- Rue Georges Lebret l'Office Départemental du Travail.
6-
3 rue Pasteur, délégation du Calvados des
Equipes
Nationales
.
7 - Le siège du PC de la Défense passive(DP) est au sous-sol de l'Hôtel de ville à l'ange de la rue Aubert et de la place de la République.
8- 16 rue de Bernières
,
Centre d'accueil des prisonniers de guerre rapatriés,
entre les hôtels de Pontécoulant et
de Mons,
crée en juin 1941,
une dépendance du
Centre d'accueil des réfugiés. Un mois plus tard, il déménage au Lycée Malherbe,
dans une partie des bâtiments Ouest.
Il est dirigé par le capitaine
Robert
Le Coutour
.
9- 5 rue Jean Eudes, Service des sinistrés dépend de la mairie.
10- 31 rue Arcisse de Caumont dans les bureaux de l'Inspection académique, le local de l'Œuvre des Petits Réfugiés qui organise l'évacuation des jeunes enfants dans le Gers, le Lot et la Garonne mais pour leur grande majorité dans le bocage virois.
11- 119 Bd des Alliés le bureau du STO
12- 48
rue Neuve Saint Jean,
dans
des
locaux
précédemment
occupés
par
la
loge
maçonnique
Thémis,
ouverture le 15
juillet 1940 d'un fourneau économique et
en juin 1942
installation d'un centre des
Gardes des Communications
.
13- 46 rue de Bayeux, Comité d'organisation des transports routiers, groupement départemental du Calvados
14- place Gambetta, la préfecture du Calvados, :
-le préfet
Michel
Cacaud , suspendu
le 10 juillet.
- secrétaire général M. Jean-Pierre Abeille, mis en congé temporaire le 10 juillet et remplacé par M. Pasquier chargé de cours à la Faculté de Droit.
- chef de cabinet M. Jean Renard.
15- place de la République, l'hôtel de ville,
Dès le 7 juin suite aux bombardements, le bâtiment est abandonné et les services sont transférés au parloir du Lycée Malherbe, place du Lycée
Source. Le parloir du Lycée Malherbe, place du Lycée
Le maire est M.
André Detolle,
négociant en tissus
jusqu'au 19
juillet. Il est évacué de force par les Allemands, dès les premiers jours de la
bataille et prend le chemin de l'exode, son parcours n'a jamais pu être
retracé ! Il est vu par Mme Lesage-Bourdais le 13 juillet à Trun, il se serait
ensuite replié à
Moulins-la-Marche (Orne).(TE 242, Mémorial de Caen)
M. Joseph Poirier
3ème
adjoint au maire, directeur urbain de la Défense Passive (DP) avec comme adjoint M. Tardif
.
Le 19 juillet, il est nommé Maire par intérim
.
M. Maurice-Charles Renard est secrétaire général de la mairie.
M. Pierre Marie est secrétaire général adjoint de la mairie.
M. Caillet est secrétaire général adjoint de la mairie.
M. Jacquemart est directeur des services techniques.
M. Cauclerlier est chef du service de déblaiement.
M. Spriet, est président de la Chambre de commerce.
1- 6 (sous réserve) rue Grusse, la Geheimefeldpolizei (GFP), (l'équivalent allemand de la sûreté militaire française, la police secrète militaire). Gruppe Geheime Feldpolizei 312, une section est établie avant l'installation au printemps 1942 de la Gestapo.
Sur ce montage, le siège de la GFP serait au N°6, la maison a disparu.
2- Hôtel de France, 6 rue de la Gare, Feldnachrichten-Kommandantur 25 (F. NaKdtr. 25) Centre de commandement 25 du service des Transmissions
2-1 - 44 rue des Jacobins, Feldnachrichten-Kommandantur 25 (F.NaKdtr. 25)
2-2 - 187 rue Caponière, Section 918 de téléphonistes de la F.NaKdtr. 25, puis en mars 1941 au 212 rue Caponière (voir en N°74).
3 - la Gestapo
(à partir de 1942), dans
l'immeuble-clinique du docteur
Pecker
, médecin juif déporté et mort à Auschwitz en 1942
assassiné d'un coup de hache par un SS, une
rue lui rend hommage. Le
responsable est l'Untersturmführer Henrich Meier, surnom :" Henri", policier
professionnel et ancien membre de la Gestapo d'Hambourg.
3-1- 1 rue du Puits-de-Jacob, la Gestapo occupe également un superbe hôtel particulier.
3-2 - La plupart des hommes logent au N°105 à l'autre extrémité de la rue de l'Arquette face au Lido d'Eugène Maës, dans une vaste et belle demeure, le Château de la Motte.
3-3- rue Saint Manvieu, bureau du
4-
37 rue Arthur Le Duc, Aussenstelle
Propagandastaffel Norwest, Sonderführer Major Hoffmann
, au
début de l'occupation Merlecker.
5-
168 rue Caponière dans l'Ecole Normale d'Instituteurs,
le
Flughafen-Bereichs-Kommando 8/VII,Luftwaffe
,
Commandement du Groupement des Moyens
Aériens du secteur 8/VII,
Oberst Valentin von Lidl.
5-1- 1 rue Isidore Pierre, le Flughafen-Bereichs-Kommando 8/VII. Commandement du Groupement des Moyens Aériens du secteur 8/VII.
6- place Foch, la Feldkommandantur 723 est à l'hôtel Malherbe, en juin 44 le Feldkommandant est von Heydebrand avec comme adjoint le Major Nerlich.
7- 57 rue Canchy, Höherer Nachrichtenführer in Frankreich (HO.NA.FU.) haute autorité pour les communications et l’audiovisuel en France occupée; 9e compgnie bataillon de Gardes-Frontières
8- 4
Avenue
de
Bagatelle, le QG de la
716.ID
du
Generalleutnant Wilhelm Richter
. La garnison
allemande, éparpillée en ville, comportait environ 300 hommes.
Source. Logement d'officiers.
9- rue Saint Gabriel, l'immeuble Pelpel, le PC du Pionier-Bataillon 716, Kommandeur : Major Kurt Salzenberg (l'unité du génie de la 716.ID).
10- Place
du 36è, au N°263 rue Saint Jean, la librairie allemande (FRONTBUCHHANDLUNG°
.
11- la maison d'arrêt située 10 rue du Général Duparge non loin du carrefour de la rue de Bayeux et du boulevard Dunois est gardée par des soldats de la Wehrmacht, commandés par le capitaine (Hauptmann) Joseph Hoffmann.
12- 79 au 83 rue Saint Jean, l'hôtel d'Angleterre, siège du Soldatenheim (foyer du soldat) de la Feldkommandantur
Montage. Les ruines de l'hôtel d'Angleterre, rue Saint Jean, en arrière plan l'église Saint Jean.
13- 27
rue Jean Romain,
Service de régulation aérienne de la Luftwaffe
le Wn 111 type R618 sur la place Gambetta entre la Préfecture et la Poste. Plan du R618.
"Photos collection particulière, présentées page 279 de ce livre avec l'aimable autorisation de l'auteur". Place Gambetta, à gauche le bunker du relais téléphonique allemand caché en immeuble, les immeubles du fond sont en partie basse l'école Gambetta (aujourd'hui dénommée collège René Lemière) et la partie haute (l'autre côté de la rue Daniel Huet) les ruines de la Gendarmerie. Le 9 juillet à 13h30, les Daimler des Inns of Court appuient les Glengarrians dans la chasse aux tireurs isolés, le bunker est contrôlé par les Canadiens des Glens.
Source. Le bunker 618 après guerre.
Photo collection François Robinard. Sur cette photo prise le 28 novembre 1944, le bunker est à gauche devant La Poste.
A droite de la photo ci-dessus l'Ecole Gambetta
Source. Bureau de Poste militaire 323.
14-
Organisation Todt
, le Bauleitung (BL) Caen, responsable
Ing. Ott, dépend de
l'OBL
Cherbourg. rue de Geôle (au 83 sous réserve, voir
ci-dessous), début 1944 gérait les camps de:
Englesqueville,
Franceville,
Courseulles-sur-Mer,
Douvres-la-Délivrande,
Riva-Bella, Calix
Caen, Saint-Lô
avec un effectif de 1624 personnes dont: 1205 Français
, 191 Nord-Africains, 174
étrangers et 54 Françaises.
Le 83 rue de Geôle, source.
15- La Staffel 4 du Gruppe 4
du NSKK
Nationalsozialistisches Kraftfahrkorps
Brigade Todt, personnel de transport
de l'Organisation
Todt
.
Adresse 43 rue Robert Letellier
.
16- Le Kriegslazarett (hôpital militaire) codé Wn 112 est l'hôpital civil, réquisitionné, avenue Georges Clemenceau. Avec un bloc chirurgical souterrain sous la Maternité actuelle.
"Source: Collection Résistance et Mémoire
"
Inhumation des soldats allemands décédés dans le deuxième sabotage d'Airan le 1
mai 1942. Voir le bandeau au-dessus du portail d'entrée.
17- 7 rue Élie de Beaumont, Heeresunterkunftsverwaltung ( HUV) Intendance des cantonnements de l'Armée de Terre
Photo fonds Georges Edeine. Immeuble Heeresunterkunftverwaltung-Caen
17-1 11 rue des Carmélites Bureau de paiement (solde militaire)
18-
Fest. Pi.Abschn.Gruppe III/11
(État-major
(Stab) régional du Génie de forteresse), Oberstleutnant Beger (adresse inconnue) dépend
du Festungs Pioner Stab.11 à Saint-Lô (Manche).
19- l'École de Dressage, entrée place de la gare Saint Martin, un dépôt du Pionier-Bataillon 716 (716.ID) avec un centre de transmissions équipé de deux mats.
20- 161 rue Basse, une Batterie 3x2 cm de Flak au Wn.124 (en juin 1944) au Manoir des Gens d'Armes.
Source. De nos jours le
Mamoir des Gens
d'Armes.
21- 21 rue du 11 Novembre, atelier de la HKP (Heeres-Kraftfahr-Park 526) dans le garage Peugeot, unité technique responsable de l’entretien des véhicules de l'Armée de Terre allemande (Heer) puis Luftwaffen- Krafwagen-Instandsetzungsgruppe A (Service réparation automobile de la Luftwaffe).
H.K.P. 526 Aussenstelle. Succursale du HKP 526. (pancarte rue du 11 novembre)
Kraftfahrzeug Instandsetzung-Stelle der Luftwaffe. Enseigne du garage Peugeot.
Source. Place Alexandre III. Voir la pancarte Heeres Kraftfahr Park 526 Aussenstelle (Bureau, succursale), la rue du 11 novembre est derrière avec le Monument aux morts de la guerre 14-18 en arrière plan et le garage Peugeot sur la droite.
21-1 - 11 quai de juillet, atelier de la HKP (Heeres-Kraftfahr-Park 526) le garage Citroën
H.K.P. 526 Aussenstelle. Succursale du HKP 526.
22- Au Lycée de Jeunes Filles, 16 rue Pasteur un Ortslazarett (hôpital local)
Nachschub-Kolonnen-Abteilung 903
Kranken-Transport Abteilung 2/693 et 3/693
Kranken-Transport Abteilung 2/571
Ortslazarett Caen = Hôpital local
23- La caserne Hamelin, place du 36e R.I.
23-1- La Feldgendarmerie 884 à partir du 29 mai 1943. Avant 18 rue Leverrier. Voir paragraphe 37, ci-dessous.
Source. Le Bonhomme Normand du 28 mai 1943
Des Allemands devant la caserne Hamelin dont deux sentinelles: une devant l'entrée et une autre sur la rive droite devant le pont de Vaucelles.
24- Le Grand Hôtel, 1-5 place de la République (au début de l'occupation).
Luftnachrichten-Regiment 38, unité de transmissions de la Luftwaffe, certainement une unité de radars.
E-M du groupe de combat 806 de la Luftwaffe à Carpiquet du 11.09.1940 au 04.06.1941
Source. Logement pour des officiers.
Deux sentilles allemandes devant l'entrée du Grand Hôtel, 1 place de la République, repérage. De nos jours.
25-
La Maison
des Etudiants, avenue Albert Sorel, occupée par la
Luftwaffe
,
dynamitée et incendiée par les Allemnds à leur départ.
26- A l’Ecole Primaire Supérieure de Filles, 10 rue Saint Louis, localisation
Deux sentinelles devant l'Ecole primaire supérieure de filles, entrée du 10 rue Saint Louis. Repérage.
Pancarte Flaksammel-lager soit Centre de regroupement de la Flak au dessus du porche de l'Ecole Primaire Supéreure de Filles.
Truppenunterkunft Mädchenschule = Logement de troupes dans une école de filles
Nachschub-Kolonnen-Abteilung 903
Kranken-Transport Abteilung 2/693
Kranken-Transport Abteilung 2/571
Ortslazarett Caen - Hôpital local
27- Un Soladtenheim dans l'hôtel de Than, Boulevard des Alliés / rue Saint Jean.
Dans l'hôtel de Than un foyer du soldat, repérage, localisation au bout de l'impasse de Than ouvrant sur la rue Saint Jean. Source à droite.
28- Le Soldatenkino au cinéma Majestic, Boulevard des Alliés
Des soldats allemands devant le Majestic, Bd des Alliés, localisation, à gauche l'hôtel de Than. Source à droite.
29- 75 Boulevard des Alliés un bureau central de recrutement pour la
Kriegsmarine
. Source
page 169 de ce
livre.
30- Au Coteaux St Julien (ou les carrières du Champ de Tir) le PC opérationnel de la 716.ID un tunnel parallèle à la falaise de 70 m de long qui donne sur une série de pièces, situé dans un souterrain du Mémorial de Caen qui l'a remis en état (inauguration en octobre 2013).
31- Rue Robillard, un cantonnement de la 323.ID en 1941, voir le vol de John Hopper
32- la caserne
Lefebvre dans l'enceinte du
château
cantonnement de la 716.ID
et certainement de la
13. schwere Kompanie, Sicherungs-Regiment
193 en soutien de la Felgendarmerie 723.
Pour la
716.ID, témoignage de l'Obergrenadier Helmut Römer
du
Grenadier-Regiment 736 qui y stationne à l'automne 1943.
2ème section du Parc médical 550
"Photo Archives Municipales de Caen" Une prise d'arme devant la caserne Lefebvre dans l'enceinte du château. Source à droite
Fresques allemandes dans la caserne du château. Source page 241 de ce livre.
à gauche: L'Allemagne doit vivre même si nous mourons.
à droite: Plus important que notre propre vie est la vie de notre propre peuple et l'existence de l'Allemagne.
33- 30 rue des Rosiers, l'Institution Saint Joseph, au début de l'occupation M. Joseph Legall, le directeur indique que les bâtiments sont occupés par un hôpital militaire allemand (Feldlazarett).
Article du Journal de Normandie du 21 septembre 1940. Source.
34- Rue
Neuve Bourg l'Abbé,
au quartier
Lorge, le
Bataillon
de construction 12/XIII de la Luftwaffe
.
du 6 au 8 juillet 1944
le PC de la "HJ"
s'y installe.
35- 9 rue Georges Lebret siège du musée Laumonier (1er étage), l'Ortskommandantur 630. Source: page 144 de ce livre.
A cette adresse ce site donne l'Ortskommandantur 747 en juin 1940
36- 21 rue de Courseulles (de nos jours avenue du Canada), la Kreiskommandantur 884
Pancarte Kreiskommandantur au N°21 rue de Courseulles.
37- 22 rue Jean Eudes dans l'hôtel de Banville à partir de mars 1941, la Feldgendarmerie 884 (la Police de la Wehrmacht, activités de service d'ordre, la circulation, protection d'objets, recherche de déserteurs et avec la Geheimefeldpolizei actions anti-résistance, actions contre des sabotages etc...). Voir paragraphe 38 ci-dessous.
Source. L'Hôtel de Banville au 22-24 rue Jean Eudes. Article d'Ouest-Eclair du 14 mars 14941
Pancarte Feldgendarmerie 884 au N°22 rue Jean Eudes.
38-
18
rue Leverrier du ? au 28 mai 1943,
la Feldgendarmerie 884. Voir paragraphe 37, ci-dessus.
39- 119
rue Basse, le QG de la
Kriegsmarine
avec
plusieurs adresses.
Source. au 117 la Capitainerie du port de Caen; au 123 Bureau de surveillance du port de caen
Source. au 137 Bureau d'approvisionnement de la Marine de Caen; au 127 Bureau de surveillance du port de Caen
Soldats britanniques devant le Quartier Général de la Kriegsmarine, 117 rue Basse. De nos jours.
40-
3 tours de Flak de
la 1.Batterie
leichte
Flak-Abteilung 996 dans
le clos Herbert
Photo aérienne IGN de1946, localisation des fondations de 3 tours de Flak de la 1.Batterie leichte Flak-Abteilung 996 dans le clos Herbert, celle de droite est juste devant l'entrée du Carmel.
41- Batterie de Flak de trois canons de 2 cm (unité non déterminée) à l'écluse de l'Orne: deux sur tour en bois (photo ci-dessous) et un sur une plateforme en bois sur le toit de l'entrepôt Worms (de nos jours le Pavillon)
Photo aérienne IGN de1946, localisation des fondations de 2 tours de Flak près de l'écluse de l'Orne.
42- une Batterie de 3
canons de 2
cm de Flak de la
leichte
Flak-Abteilung 996
au Sud-ouest de
la Prairie.
Collection Heintz. Photo aérienne du 6 juillet 1944, localisation du poste de Flak dans la Prairie le long de la voie ferrée.
43- à
la
Guérinière (en 1944 sur la commune de
Cormelles-le-Royal), deux Batteries de la
Heeres-Flakartillerie-Abteilung 305,
21.Panzer-Division
avec 4
canons de
8.8 cm et 3 canons de 2
cm.
44- Dans l'ancien terrain d'aviation de l'Aéroclub de Caen-Calvados, derrière le quartier Claude Decaen (r) un centre de transmissions: 2 mâts avec hotte (dd)
Collection Alain Chazette. Photo aérienne RAF du 8 mars 1944.
45- Au
40 rue Victor Lépine, dans l'école de Filles, de nos jours le
lycée technique Victor Lépine, l'Unité 07542
l'E-M
du Landesschützen-Bataillon 630
Source. Bataillon de Sécurité 630
Photo IGN du 27 août 1946
46- Avenue Capitaine Georges Guynemer dans le Quartier Claude Decaen Landesschützen-Bataillon 285
Source. Bataillon de sécurite 285
47- 14 rue de la Gare, E-M du Landesschützen-Regiment 44
Source. E-M du 44e Régiment de sécurité
47-1 11 rue Haldot, E-M du Landesschützen-Regiment 44
Source. E-M du 44e Régiment de sécurité
48- Rue de l'Aurore, Bauleitung =
direction des travaux de construction de la Wehrmacht
(pour
ici de le
Luftwaffe
) une
sorte de bureau d'étude, les membres étaient des fonctionnaires, officiers
pendant la durée de la guerre. Ce Bauleitung dépendait d'un centre
de commandement, baptisé Heinrich, pour le ravitaillement de la zone aérienne de
l'Ouest de la France, voir ci-dessous:
Panneau dans Caen, Nachschubsstelle Luftgau-Kommando Westfrankreich
Bureau, dépôt de ravitaillement du commandement de la zone aérienne de l'Ouest
de la France
Photo Fonds Robinard. La rue de l'Aurore relie la rue de la Délivrande ( de G. à D. sur la photo) à la rue d'Haleine.
49- Rue de la Délivrande, Direction des travaux Caen, E-M de
la construction de la Luftwaffe
,baptisé
Peters, dépendait d'un centre de commandement, pour le ravitaillement de la zone
aérienne de l'Ouest de la France.
50- A Venoix, le long de l'avenue Henry Chéron entre l'église Saint Gerbold et la ligne ferroviaire Paris-Cherbourg, un centre de transmissions pour Carpiquet, avec 3 mâts de 18 m.
Collection Alain Chazette. Photo aérienne RAF du 8 mars 1944.
51- 22 rue du XXe siècle Geheime Feldpolizei Gruppe 625
Source.
Police militaire attachée à la
3e flotte
aérienne de la Luftwaffe
.
52- rue des Jacobins, collège Sainte Marie
Ecole de conduite, Luftnachrichten-Regiment 13
53- 12 place de l'Ancienne Comédie, Transmissions de la Luftwaffe
,
bureau de Caen
54- 15 rue Sadi Carnot, équipe de construction 3 des
Transmissions de la Luftwaffe
55- rue de Strasbourg, cabinet de dentiste de l'hôpital local
56- 8 place Fontette, le Palais de Justice, tribunal de la Feldkommandantur 723
57- 108 rue de Geôle, Le tribunal de la FK723
58- 37 rue Guillaume le Conquérant , au Lycée Malherbe, la Feldkommandantur 812 d'août/septembre 1940 au printemps 1941
59- 15 place de la Gare, Reichsbahn les Chemins de fer allemands
60- 8 place de la Gare, hôtel de Rouen, section de construction
télégraphique de la Luftwaffe
61- 4 place de la Gare, hôtel du Départ, E-M du capitaine de cavalerie Schu, bureau de Caen, commissaire pour la récupération des métaux dans les territoires occupés de l'Ouest, unité du service économique.
62- 72 Boulevard Leroy, 2e section de la 557e compagnie de boulangers
63- 116 Boulevard des Alliés, hôtel Moderne, Bureaux de la Kreiskommandantur 884, puis bureau du matériel des chemins de fer allemands.
64- 22 rue Isidore Pierre, la Kreiskommandantur 884 (en mars 1941)
65- Hôtel Parisien, place du Marché au Bois, la Kreiskommandantur 884 (en octobre 1940)
Source Fonds François Robinard. photo avant-guerre, la place du Marché au Bois avec à droite l'Hôtel Parisien
66- Hôtel du Centre et de la Victoire, place du Marché au Bois, la Kreiskommandantur 884 (en octobre 1940)
Source. A droite, source, l'hôtel de la Victoire avant-guerre.
67- 24 rue du Général Moulin, poste de commandement Eidmann du bataillon de réserve de DCA légère 931
68- 2 rue du Général Moulin, au Petit Séminaire, la compagnie atelier 157
Source. Le Petit Séminire, 2 rue du Général Moulin.
69- 212 rue de Bayeux, compagnie atelier 157, service rue de Bayeux (en octobre 1940) puis en mars 1941 les sections économiques du groupe Caen
70- 153 rue de Bayeux, compagnies de construction de la Luftwaffe
,
la 22/VI, la 25/VI et la 5/VI
71- Halte de la Maladrerie, le bataillon de réserve de DCA 441 (secteur Orne)
72- 216 rue Caponière, Bureau de construction 1 de la Luftwaffe
73- rue de Bretteville, Service de messagerie de la Luftwaffe
74 - 212 rue Caponière, en décembre 1940, les sections économiques du groupe Caen (en mars 1941, au 212 rue de Bayeux) (voir en 75 le même organisme au 217 rue Caponière, l’une des deux adresses doit être celle du service et l’autre celle du cantonnement), puis en mars 1941 Section 918 de téléphonistes du Haut commandement des Transmisiions en France
75- 217 rue Caponière, les sections économiques du groupe Caen (voir en 74 le même organisme au 212 rue Caponière, l’une des deux adresses doit être celle du service et l’autre celle du cantonnement).
76- Rue Georges Cazin, compagnie atelier 157, service rue Cazin.
77- Place Villers, hôpital du Bon Sauveur
78- 62 rue Neuve Saint Jean, cabinet dentaire de la Luftwaffe
79- 16 rue de Bernières, entre les hôtels de Pontécoulant et de Mons.
unités de transmissions de la Luftwaffe
80- 7 rue Guilbert, équarrissage secteur A de l'administration militaire
81- 24 rue de la Gare, bâtiment de la gare de l'Etat
Pancarte:
Wehrmachtverkehrsdirektion Paris
Direction du Transport de l'Armée Paris
Eisenbahn Überwachungsamt Caen
Bureau de surveillance du chemin de fer Caen
82- Place d'Armes, hangars de la Foire Exposition réquisitionnés par l’Heeresverpflegungstelle (Intendance militaire de l’armée de Terre allemande) pour entreposer des stocks de fourrage destinés aux chevaux de l'armée allemande. Dans la nuit du 9 septembre 1942, tandis que sa camarade Gisèle Guillemot "Annick" fait le guet, Marius Sire "Kléber", l'un des responsables de la Résistance communiste du Calvados, réussit à pénétrer dans un hangar, il allume un incendie qui fait partir rapidement en fumée près de 400 tonnes de paille, de foin et d'avoine.
83- Un terrain de stockage et d'évolution au Chemin Vert
Photo aérienne de 1945
84- place de la République, à l'hôtel de ville, Secteur Administratif Militaire "A" de la Kreiskommandantur 884 en août 1941.
La 323.ID d'avril 1941 à avril 1942:
79-81 rue Saint Jean, l'hôtel d'Angleterre, l'E-M divisionnaire
7 rue du Pont Saint Jacques, l'E-M du régiment d'artillerie 323
46 rue de l'Arquette, l'E-M du 591e régiment d'infanterie
179 rue de Bayeux, la compagnie atelier 323
rue de la Pigacière, la section d'ambulance
La
57.ID
d'octobre 1940 à mai 1941
153 rue de Bayeux, compagnie atelier
174 rue de Bayeux, E-M du bataillon de construction 15/VI du Génie
79-81 rue Saint Jean, l'hôtel d'Angleterre, bureau de l'Intendance
Avenue Capitaine georges Guynemer, Quartier Claude Decaen, 3e Cie/157e bataillon du Génie
Place Gambetta / rue Daniel Huet, école de filles, colonne de transport 7/XII du Génie
2bis rue Daniel Huet, école de garçons, 157e compagnie d'approvisionnement
Caserne Lefebvre, enceinte du château, I/159e régiment d'infanterie; III/159e régiment d'infanterie, 14e Compagnie antichar
37 rue Guillaume le Conquérant, Lycée Malherbe, secteur du Génie
rue des Jacobins, collège Sainte Marie, colonne de transport du Génie
8 rue Desmoueux, centre radio
rue de la Rochelle, bataillon de construction 26, 2e Cie 157e bataillon du Génie
119 rue d'Auge, 334e colonne de remise en état du Génie
16 rue Pasteur, 3e régiment de Génie ferroviaire
rue de Falaise, 2e Cie 157e bataillon du Génie
DIVERS
Les organismes de la collaboration:
1-28
rue St Pierre, le
R.N.P.
de Marcel Déat ouvre
le 5 février 1941,
puis plus tard le 20 avril 1942, ouverture du Comité départemental du
C.O.S.I.
secours
aux victimes des bombardements alliés avec propagande bien sûr.
2- 49 rue Saint-Pierre,
constitution d'une section calvadosienne du "Groupe Collaboration"
le 23 septembre 1941; à l'initiative de
Julien Lenoir
, ancien
conseiller municipal de Caen, commerçant en meubles.
3- 8 rue de Bras, ouverture le 10 décembre 1941 d'une section des Jeunes de l'Europe Nouvelle (JEN). Emanation du Groupe Collaboration
4-31 rue des Carmélites, au 1er étage le 15 décembre 1941, le RNP
y aménage.
5-115 rue Saint-Pierre, le 9 janvier 1942, ouverture d'un centre de recrutement de la
L.V.F.
à la place d'un magasin de nouveautés tenu par
un un israélite qui mourut en déportation.
6- 8 rue Hamon, mars 1942, permanence du
M.S.R.
.
7- 43 Bd des Alliés, le 25 avril 1942, un nouveau bureau de
placement allemand
.
8- 62
rue de Vaucelles, le 2 mai 1842, ouverture d'une permanence du
P.P.F.
.
9-188 rue Saint
Jean à l'angle des rues Saint-Jean et Cauvigny (dans les locaux de l'ancienne
boutique La Grande Fabrique confisqués par Vichy au titre de "bien
juif".), le 27 mai 1942, ouverture du Centre pour la
Révolution nationale, officine de propagande dépendant du ministère de
l'Information, Appelé aussi Bureau de placement allemand, deviendra
début 1943 le
Centre d'Information
et de Renseignement (CIR)
ex CP-RN : Centre de Propagande de la Révolution Nationale. La "Gestapo Caennaise" ou la "bande
à Hervé", de
Raoul
Hervé ,
elle fuit Caen le 6 juin pour se réfugier à Paris et Alençon (Orne).
10-14 bis rue Ecuyère à la place d'un magasin de bonneterie précédemment tenu par un israélite inauguration, le 2 mars 1943 de la nouvelle permanence du RNP. Les Jeunesses Nationales Populaires (JNP) émanation du RNP y dispose d'un foyer.
11-
140 rue Saint Jean, la
délégation départementale de la LVF
et le siège de la
Légion Tricolore
12- Le 3 mai 1944 un peu avant 14h00, assassinat de Lucien Brière (membre du P.P.F., collaborateur et gestapiste notoire), rue des Fossés-du-Château à 150 mètres environ de son domicile. Il est abattu de deux balles de 8 mm par plusieurs membres de la Résistance.
En langage Bigot :
Pologne ou Singapore est Caen, Orinico ou Prague est l'Orne, Portugal est le canal de Caen à la mer
Bigot est le nom de code donné par le Grand Quartier Général du Corps Expéditionnaire Allié (S.H.A.E.F.) aux documents et informations exigeant le secret absolu au sujet d’Operation Overlord. Les hommes ou les documents étaient "bigoted"
Le lundi 5 juin, la BBC diffuse le message d'alerte pour les résistants Caennais: "Enfin Malherbe vint"
le 6 juin vers 10H30 début des exécutions des 70 à 80 résistants à la Maison d'Arrêt, rue du général Duparge.
Article du journal
Paris-Soir
du 12 juin sur Caen
Le 7 juin, un message radio de "Bernard" propriétaire d'un magasin de radios à Caen est reçu par la 5. Kompanie, II Abteilung, Nachrichten Regiment 506 de la Funkzentral à l'hôtel Tannenburg de Wiesbaden. Ce sera le seul émis par "Bernard" qui est un V-Mann (V pour Vertrauensmann = homme de confiance) un espion français du réseau dormant R-Netz (R pour Rückzug = la retraite) du Frontaufklärungskommando (FAK) 130 de l'Oberstleutnant Lips, PC à Mantes du Leistelle I West (espionnage à l'Ouest) travaillant au profit du Heeresgruppe B. Réseau du Militarisches Amt du RSHA (depuis la réorganisation de l'Abwehr en février 1944)
Source: journal "The Milwaukee Sentinel" du 9 juin 1944, page 5.
Caen anéanti par des obus de marine.
"Là un instant, ailleurs l'instant d'après"
LONDRES, Juin 8-( INS)- La gare de Caen selon un aviateur américain aurait été "virtuellement détruite" aujourd'hui par un formidable bombardement naval en soutien des troupes alliées. Le témoin oculaire - un pilote de chasse de la 9e armée de l'air américaine - a raconté: « En une minute, la ville était un tas de gravats, de fumée et de poussière. "Je n'ai jamais vu quelque chose dans ma vie qui m'a fait aussi peur. "Tout d'un coup, Caen vient d’être complètement réduite en morceaux. Les arbres, les maisons, les trottoirs, les véhicules et les routes, tout semblait fondre."
NB la photo représente l'hôtel Malherbe, le siège de la FK 723. A cette date, le 8 juin 1944, ce ne sont pas les bombardements navals qui avaient détruit la ville mais les bombardements aériens.
Bd des Aliés, à gauche après guerre, à droite avant
guerre; le kiosque à journaux devant l'hôtel
de Than servait de cache pour un émetteur radio utilisé par la Résistance.
Source page 75 de
Dans le clocher de l'église
Saint Nicolas, Robert
Douin
du réseau Alliance
avait dissimulé un émetteur radio pour communiquer avec Londres. Source page 77
de